Le numérique et l’apparition de ses nouveaux supports et outils de diffusion du savoir a profondément modifié la façon dont on distribue et accède à la connaissance : encyclopédies collaboratives, plateformes open access ou communautaires, bibliothèques ouvertes, bases de données.
Si une partie de la médiation du savoir a quitté le cadre de l’ école à l’image des mooc (massive open online course), formation ouverte et à distance, la médiation en classe est elle aussi redéfinie au moyen d’outils numériques dont peuvent se saisir les enseignant•e•s.
Ces nouveaux usages induits par les des TICE (Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Éducation)
promettent de décupler notre “intelligence collective”.
Si le numérique permet ainsi une certaine démocratisation du savoir par sa diffusion plus élargie, permet-il cependant d’améliorer les résultats ou l’épanouissement des élèves ?
Il est en effet essentiel de veiller à ce que l’augmentation de l’offre n’accroisse pas les inégalités.
Car au-delà d’une vision instrumentale d’un numérique au service de la pédagogie, le principale enjeu du numérique à la croisée de l’éducation consiste à “savoir quelle école bâtir pour une société numérique inclusive, une société qui pourrait devenir plus horizontale, plus ascendante, plus participative, plus solidaire”.