Les sciences participatives, citoyennes ou collaboratives ne sont pas un phénomène nouveau. Fondées sur la collecte de données par des amateurs volontaires, leurs pratiques sont très anciennes et courantes dans certaines disciplines.
A l’heure du numérique, les sciences participatives ne se résument plus à la collecte de données. S’inspirant du modèle de crowdsourcing, des plateformes permettent également de solliciter les utilisateurs de façon compétitive ou ludique pour trouver des solutions à des problèmes scientifiques précis.
Le mouvement de l'open permet ainsi d’accélerer le processus de la recherche, de générer une diversité de points de vue propice à la sérendipité et à l’innovation.
Toutefois, de nombreux obstacles sont encore à franchir : qualité des résultats, a priori, incitations pour les chercheurs, communication et formation des chercheur•se•s et des citoyen•ne•s. Seuls 4% des français interrogés affirment connaître assez précisément ce que sont les sciences participatives selon un sondage réalisé à l’occasion du Forum science, recherche et société en mai 2016 au CNAM.
Quelles sont les motivations politiques, économiques, éthiques derrière les sciences participatives, les sciences collaboratives et l'Open Science ? Quelle est la nature de la participation des citoyen•ne•s ? Quels bénéfices pour les chercheur•se•s et les citoyen•ne•s ? Comment distribuer les rôles, quelles sont les bonnes pratiques à mettre en place ?