La problématique des femmes et des STEM correspond à deux exigences, celles d’une double inclusion : l’inclusion des femmes dans les domaines des STEM et l’inclusion des STEM dans le système de représentation des femmes.
Une solution pour y parvenir serait de favoriser l’interdisciplinarité entre le champs des STEM et d’autres disciplines telles que les sciences humaines et les arts.
En effet, l’introduction de l’interdisciplinarité au sein des cursus scolaires pourrait favoriser l’appétence pour les STEM. Elle pourrait donner aux étudiant•e•s une autre vision de ces domaines, conférer aux STEM de nouvelles dimensions.
Prenons les mathématiques, par exemple, plusieurs chercheurs et professeurs ont tenté d’attirer à de multiples reprises l’attention du public et des professionnels de l’éducation sur le caractère abstrait que pouvaient revêtir les maths telles qu’elles sont enseignées et le danger que représente le manque de corrélation faite entre la discipline et ses applications quotidiennes et transdisciplinaires.
A l’inverse, l’art, par exemple, se révèle être un formidable outil pour la construction et le développement d’une pensée critique à l’égard des STEM.
En ce sens, l’ouverture, le décloisonnement global des disciplines peut-il s’avérer être un vecteur de diversité? d’inclusion? de créativité et d’innovation ?