profondeur notre système politique?
Ces initiatives recouvrent en effet une série d’enjeux fort et de multiples possibilités. A ce titre et pour débuter cette journée consacrée aux questions politiques et citoyennes, la conférence d’ouverture aura pour but de vous offrir un premier tour d’horizon des valeurs, des principes et du potentiel de ce mouvement.
Quel rôle pour les citoyen•ne•s dans cette transformation numérique de la politique ? Quelles sont les initiatives de la part des Etats, de la société civile, des citoyen•ne•s à l’international? Comment les citoyen•ne•s peuvent-ils•elles s’approprier les outils numériques au sein de la vie démocratique ?
A la veille de l’élection présidentielle, il s’agit là d’un enjeu fort qui nous concerne tou•te•s!
Présentation de Matrice CPA, projet de l'Etat Augmenté
Monengagement.fr Conrad et Pierre Varin
Notaforma.fr Delphine et Hugo (notations certifiées des organismes de formation)
Pour mener à bien le projet porté par le mouvement de l’OpenGov, des outils, des supports & des méthodes sont nécessaires : ce sont les Civic Tech ! Les Civic Tech, ce sont des technologies numériques qui concourent à renforcer l’engagement citoyen, la participation démocratique et la transparence des gouvernements.
L’usage citoyen des réseaux sociaux à l’image de Twitter et des printemps arabes en 2012 ou encore plus récemment avec Periscope et Nuit Debout, tout comme les pétitions en ligne et les plateformes de crowdfunding pour des projets à visée citoyenne sont de formidables exemples des potentialités du numérique citoyen.
Dans une dimension collaborative, l’usage des plateformes numériques interactives permet la co-construction de projets politiques (ville de Mexico city et Change.org).
Les Civic Tech représentent également une opportunité pour l’ évaluation des politiques publiques et de leurs retombées à l’instar des plateformes en ligne pour l’évaluation des plans d’action nationaux.
Toutefois, si les Civic Tech sont amenées à redessiner la relation entre les citoyens et la puissance publique, il faudra dès lors veiller à assurer leur accessibilité à chacun•e... Tout un programme!
Si la transformation numérique est un enjeu de taille pour les entreprises, le secteur public lui aussi n’en est pas exempt !
Le chantier est colossal : en 2015, le secteur public emploie environ 5,6 millions d’agents soit 20% de l’emploi total en France. C’est autant de personnes qu’il est nécessaire de former et d’acculturer au numérique et ce sur l’ensemble du territoire français.
En matière de gouvernance, cet enjeu apparaît comme étant encore plus crucial. En effet, c’est à nos élu•e•s politiques, au sein du gouvernement mais aussi et surtout au sein des
collectivités locales que revient la tâche lourde de conséquences, de légifèrer sur les questions numériques donnant ainsi le “la” à la construction de la société numérique (économique & sociale) française. Or il s’avère que, à quelques exceptions près, aucun•e d’entre eux n’a été réellement formé•e aux enjeux du numérique.
Comment dès lors opérer la transformation numérique de la gouvernance, véritable révolution culturelle, et permettre à la fois l’évolution des compétences mais aussi des mentalités de nos dirigeant•e•s ? Doit-on revoir la composition du corps de l’Etat? Comment? Pourquoi?
Qui sont les gouvernant•e•s qui possèdent une culture numérique solide ? D’où viennent-il, plutôt du secteur privé, de la fonction publique ? Dans quelle mesure leur parcours et leurs expériences les rendent-ils•elles aptes à légiférer sur le numérique ? Le numérique, ses enjeux et sa dimension éthique sont-ils abordés dans les écoles qui « forment » nos dirigeant•e•s politiques ?
L’Open Data désigne l’ensemble des initiatives qui garantissent un accès libre aux données numériques publiques (excepté celles portant atteinte au secret médical, à la protection de la vie privée ou au secret industriel et commercial) et autorisent leur réutilisation sans barrières technique, juridique ou financière.
Si l’Open Data promet de participer au renforcement de la démocratie (transparence, participation, concertation, co-production pour améliorer les services publics), elle émane aussi et principalement de motivations économiques.
En effet, ces données ouvertes: statistiques, métriques, horaires, coordonnées GPS, et autres mesures en tout genre, constituent la matière première du big data, le nouvel or noir de l’économie numérique.
En somme, ce sont ces données que l’on fouille, modélise et optimise pour favoriser pour l’exploitation commerciale et stimuler l’innovation.
Qu’est-ce qu’un jeu de données ouvertes, comment est-il constitué? Qui et comment décide-t-on de son ouverture? Comment accéder à ces données ? Y-a-t’il des démarches administratives à effectuer ? Que faire de ces données et dans quelles perspectives ?
Quels sont les Etats ou les villes pionnières en la matière ? Dans quelle mesure et de quelles façons les citoyens peuvent s’approprier l’Open data ? Comment l’open data renforce leur participation au sein de la vie démocratique ? Quel est le positionnemment français face à l’Open data ?