Tout au long de la journée, nos différent•e•s intervenant•e•s se seront attaché•e•s à faire un état de l’art sur la façon dont les nouvelles technologies et les outils du numérique permettent de développer de nouvelles pratiques collaboratives et une dynamique de co-construction de valeur au sein de l’entreprise.
Ces mutations modifient en effet en profondeur la culture du travail et s’accompagnent ainsi d’une nécessité, celle de développer de nouvelles compétences.
Ces compétences, ce sont aussi les soft skills : la capacité à interagir, à écouter, à collaborer, à faire preuve d’empathie et de curiosité, à être autonome.
Dans une démarche de prospective, comment imaginer le futur du travail au regard des réalités d’aujourd’hui? Comment les collaborateurs s’approprient ses nouvelles pratiques : open knowledge, open innovation, open source ? Sont-elles efficaces ou trop radicales, complémentaires ou appelées à modifier en profondeur notre façon de travailler ? Quels sont les dispositifs et formations à mettre en œuvre pour accompagner l’évolution des compétences au sein des entreprises en pleine mutation ? Quels sont les signaux de la part des différents acteurs : chef•fe•s d’entreprise, cadres, collaborat•eurs•rices,, entrepreneu•r•se•s ? Comment concilier leurs attentes et leurs besoins ?
Au cours de cette journée dédiée aux thèmes de la politique et de la citoyenneté, nos différent•e•s intervenant•e•s se seront attaché•e•s à faire un état de l’art précis sur le potentiel et l’impact du numérique dans la sphère politique à la croisée du mouvement Open, à définir les ambitions, les promesses, les enjeux et les obstacles à dépasser.
Au regard de ces interventions et dans une démarche de prospective, peut-on imaginer que le numérique soit le vecteur d’un renouveau politique et démocratique à travers la création d’un nouveau modèle politique ?
C’est l’ambition de l’Etat plateforme ou Government as a Platform. Expression formulée par Tim O’Reilly, CEO de la maison d’édition d’ouvrages informatiques O’Reilly Media l’Etat-plateforme vise à simplifier les échanges entre les administrations grâce à l'ouverture d'API (interfaces de programmation) entre administrations, pour fluidifier la circulation des données des usagers.
Alors que la France s’est lancée dans une stratégie d’Etat-plateforme, est-elle portée par une vision instrumentale du numérique, ou suggère-t-elle une véritable disruption du modèle politique actuel et une redéfinition des pratiques gouvernementales en faveur de l’interaction, la co-construction de projets politiques, la concertation avec les citoyens ?
Transmission du savoir horizontale, co-construction des savoirs, nul doute que la culture de l’Open enrichit les pratiques éducatives et pédagogiques.
Si les les maîtres-mots sont créativité, goût d’entreprendre, esprit critique et responsabilisation, les soft skills sont aussi à l’honneur dans l’école de demain : la capacité à interagir, à écouter, à collaborer, à faire preuve d’empathie et de curiosité, à être autonome.
Si l’interdisciplinarité semble fondamentale pour développer ces qualités, force est de constater que l’Ecole française semble encore trop rigide : les lycéens sont très souvent circonscrits au choix d’une lettre, celle qui définit leur baccalauréat, et qui engendre des parcours universitaires et des profils monochromes. On peut se réjouir dès lors que l'option Informatique et sciences du numérique, jusque-là réservée aux étudiants de Terminale S, se soit ouvert aux filières L et ES à la rentrée 2016.
Dans une démarche de prospective, comment imaginer la construction de l'École du futur au regard des réalités d’aujourd’hui ? Le numérique est-il l’opportunité sinon la solution pour réformer en profondeur le système éducatif français ? De quelle nature sont les obtacles à dépasser, financière, culturelle, cognitive ? Comment implémenter des politiques efficaces au sein de nos écoles et de nos universités ?
L’Open science est porteuse d’une vision, d’une promesse, que l’on peut définir comme une utopie scientifique dans la mesure où, assorti d’un discours volontariste, le mouvement tend à représenter le possible de la recherche scientifique autrement et à placer un nouvel horizon d’atteinte.
Au cours de cette journée dédiée à ce mouvement de l’Open dans le domaines des sciences, nos différent•e•s intervenant•e•s se seront attaché•e•s à faire un état de l’art précis sur les différentes facettes de l’Open Science, à définir les enjeux, les outils, les ambitions, les limites.
Dans cet esprit, comment imaginer le développement de l’Open Science au regard des réalités d’aujourd’hui ? L’Open science suivra-t-elle une courbe progressive ou doit-on s’attendre à un développement exponentiel dans les années à venir et l’émergence d’un nouveau modèle de recherche ?
Quels sont les signaux de la part des différents acteurs : communauté scientifique, étudiant•e•s, politiques, industriels, entrepreneu•r•se•s ? Comment concilier leurs attentes ?
Parce que la question de la place des femmes dans les STEM , pose celle plus large de l’inclusion de tou•te•s y compris des minorités dans ces domaines, nous avons décidé de conclure cette semaine sur la dimension globale de cet enjeu fort.
Au regard du thème de cette deuxième édition de l’AdaWeek – Open STEM’s - il ne pouvait en effet en être autrement. L’ inclusion des minorités dans les STEM, c’est donc l’acculturation des minorités aux STEM mais aussi et avant tout la reconnaissance & la valorisation de l’apport des minorités aux STEM. L’ouverture des STEM est ainsi à double sens.
Quel est l’impact de l’invisibilisation des minorités dans l’histoire des sciences (femmes, culture arabe) ? Comment notre société bénéficierait de l’inclusion des ces oubliés de l’histoire ?
Aujourd’hui, pourquoi inclure les minorités aux STEM ? C’est tout simplement un enjeu vital car les STEM sont l’architecture, les ressorts parfois invisibles de notre société actuelle & de la société de demain. Comme nous l’avons vu toute la semaine grâce à nos intervenant•e•s, les STEM sont les éléments structurels, les piliers de la société tant en économie, en politique, en éducation et en sciences. A cet égard, il est aujourd’hui un consensus idéologique que c’est par les STEM, par la recherche scientifique et par l’innovation technologique que nous parviendrons à répondre aux grands enjeux sociétaux de notre temps.