Loading…
AdaWeek 2016 has ended
Le premier forum dédié à la place des femmes dans les Sciences & les Technologies 

Avec la programmation de l’édition 2016 partez à la découverte du monde de l’Open : Open Source, Open Gov, Open Knowledge, Open Data, Open Science, Open Innovation,
tou•te•s ces concepts et pratiques n’auront plus aucun secret pour vous, vos familles, vos enfants, vos grands parents ! Rencontrez les act•eurs•rices majeur•e•s qui façonnent les Sciences et des Technologies en France.

Une programmation-action destinée à tou•te•s celles & ceux décidé•e•s à prendre en main leur éducation scientifique & technologique et à comprendre comment et pourquoi les STEM* influencent leur quotidien professionnel & citoyen ! 

Une programmation co-construite avec nos partenaires : Maif Social Club, Etalabdata.gouv.fr, Paris Open Source Summit, Google, Criteo,WoMen’Up, Cap Digital, Edgeryders, Les Glorieuses, Democracy OS, MA VOIX, Inria, Animath, EdFab, OpenClassrooms, Nucleus, Wikimédia France, Femmes Ingénieurs, Femmes & Sciences, Association femmes et mathématiques, Social Builder, IBM France, WAX Science, Creative Valley, Usbek & Rica entre autres 

Un moment d’apprentissage, de partage et de networking ouvert à tou•te•s ! Oh et - les billets sont gratuits ;) - Venez nombreu•x•ses !  #WeSTEM 

*STEM : Science, Technology, Engineering & Maths 
Terme générique anglais permettant d’adresser l’ensemble des disciplines scientifiques et technologiques, de leur apprentissage jusqu’à la recherche. 
avatar for Matei Gheorghiu

Matei Gheorghiu

Chargé d'études - Doctorant
Né à la fin des années 1970 en Roumanie, j’ai eu la chance d’incarner pendant 10 ans, grandissant en uniforme au rythme des chansons patriotiques, l’avenir du prolétariat. Une nuit de Noël 89, alors que je n’avais plus aucune raison de croire au père du même nom, l’avenir du prolétariat a subitement sombré dans le passé et quelques semaines plus tard, je devenais étranger, enfin, roumain, enfin, roumain en France, ce qui m’a donné l’occasion d’apprendre que nous étions collectivement doués pour crocheter les serrures, et que nous étions aux yeux de nos hôtes les mieux intentionnés, un petit peu orphelins. Quoi de mieux pour naviguer entre ces identités mortes, vivantes ou rêvées que d’étudier la sociologie ? Pendant quelques années heureuses, alors que la notion d’identité nationale n’avait pas encore été déterrée par un docteur Frankenstein en manque de charniers, j’ai participé à des actions collectives diverses, associant mobilisations publiques, activités artistiques, recherche et bricolage, visant généralement à rendre l’étranger moins étrange, à travailler ensemble à construire un nouveau monde et bien sûr, à prendre du bon temps. Ces mobilisations ont donné naissance à plusieurs entreprises qui ont aujourd’hui une dizaine d’années. L’une d’elles, dans laquelle je travaille aujourd’hui, s’est constituée par notre amitié autour d’une machine à commandes numériques trois axes (on l’appellerait aujourd’hui imprimante 3D), conçue de A à Z en interne, entre 1999 et 2001, dans un des espaces que nous occupions, et qui aurait pu s’appeler hackerspace.  Dans le cadre de l’entreprise comme de l’université où j’enseigne et mène mes recherches, je m’intéresse au processus d’émergence de normes induit par le changement technologique.